Article rédigé par Cédric VIMEUX, professionnel de l’internet qui gagne sa vie grâce à ses sites web depuis 2008, et auteur du blog Virtuose Marketing.
La peur du refus, c’est quand vous n’osez pas demander quelque chose à quelqu’un, par crainte qu’il vous dise « non ».
Et c’est sans aucun doute l’un des pires obstacles à la réussite.
La peur du refus, c'est quand vous n'osez pas demander quelque chose à quelqu'un, par crainte qu'il vous dise NON.
Pourquoi ? Parce qu’on n’obtient rien si on ne demande rien.
S’il vous arrive d’être paralysé par la peur du refus, alors lisez cet article :
Le refus n’a aucune conséquence
Savez-vous pourquoi vous ne devez pas avoir peur du refus ? Simplement parce qu’il est sans conséquence.
Sceptique ? Alors imaginez la scène…
Vous proposez un article invité à un blogueur influent, en croisant les doigts pour qu’il accepte. Vous rêvez déjà de vos courbes analytics montant en flèche. Et des wagons débordants de nouveaux visiteurs arrivant sur votre blog.
Deux jours plus tard, vous recevez sa réponse : « Désolé, mais ton article ne correspond pas vraiment au thème de mon blog. Je préfère ne pas le publier. »
Conséquence ? AUCUNE ! Vous n’étiez déjà pas publié sur ce blog, et vous ne l’êtes toujours pas. Rien n’a changé.
Vous voyez où je veux en venir ? Le refus est sans conséquence. Il n’empire pas votre situation.
Demander est sans risque.
Le problème du regret anticipé
La peur du refus vient principalement du regret anticipé. Avant même de demander, on s’imagine déjà la réponse négative. Et l’état d’esprit dans lequel on se trouvera alors.
« Je savais bien qu’il m’aurait dit non », « Je me sens ridicule », « Que pense-t-il de moi maintenant », « Pfff, je suis tellement nul qu’il ne veut même pas me publier »…
Ça vous dit quelque chose ? Si oui, lisez ceci : un bon nombre de blogueurs ont refusé mes articles invités
Qu’est-ce que ça m’a fait ? Rien ! Quand un blogueur me refuse un article, je le propose à un autre. Et s’il est refusé encore ? Je passe au suivant. Et ainsi de suite. Jusqu’à ce qu’il soit accepté.
Retenez ceci : vous avez plus de chance d’obtenir un oui si vous demandez à 1000 personnes qu’à une seule.
Et que préférez-vous ? Avoir 999 non et un oui, ou rien ?
À ce sujet, il faut que je vous raconte une histoire… de sexe.
« Je suis français, ça t’intéresse qu’on couche ensemble ? »
Il y a quelques années, l’un de mes amis est allé en Angleterre pour « se taper un max de petites Anglaises », comme il disait.
Pendant son séjour, il a couché avec une nouvelle fille tous les jours. C’était son objectif.
Sa technique ? Il s’est mis à un coin de rue. Et dès qu’une jolie fille passait, il lui proposait illico une partie de jambe en l’air.
Je pense que vous n’avez pas de mal à imaginer le nombre de refus qu’il a subis. Sans compter les claques.
Mais toujours est-il que, malgré les refus, il a mis une nouvelle fille dans son lit tous les jours. Parce qu’il partait avec cette idée : « Si je demande à un maximum de filles, il y en a bien une qui finira par accepter. »
Alors bien sûr, vous ne cherchez peut-être pas à mettre chaque jour une jolie Anglaise dans votre lit, mais l’idée reste la même.
Plus vous demandez, plus vous augmentez vos chances d’obtenir un oui.
D’ailleurs, voici…
Un florilège de refus
Voici quelques cas connus de refus :
Harry Potter a été refusé par 14 maisons d’édition (qui le regrettent amèrement…), avant d’être publié et de devenir le succès mondial que vous connaissez.
Stephen King avait mis à la poubelle son manuscrit de Carrie, parce qu’il en avait marre que les éditeurs l’envoient bouler, prétextant que ce type d’histoire n’intéressait personne. C’est son épouse qui a récupéré le manuscrit et lui a demandé de persévérer. Finalement, un éditeur l’accepta, et le livre fut vendu à 4 millions d’exemplaires.
Bouillon de Poulet pour l’âme de Jack Canfield et Mark Victor Hansen fut refusé par 40 maisons d’édition, jusqu’à ce que l’une d’elle – petite et inconnue – accepte de « faire un test ». Ce livre fut vendu à plus de 100 millions d’exemplaires !
Jonathan Livingston le goéland de Richard Bach fut refusé 140 fois (!) avant d’être vendu à plus de deux millions d’exemplaires.
Le colonel Harlan Sanders a fait le tour des restaurants d’Amérique pour qu’ils ajoutent sa recette spéciale de poulet Kentucky à leur menu. Il a essuyé plus de 300 refus, jusqu’à ce qu’un restaurant accepte. Aujourd’hui, les restaurants KFC sont présents dans presque tous les pays du monde.
Aucun n’aurait atteint le succès s’il était resté paralysé par la peur du refus.
Et vous ? Avez-vous peur du refus ?
Article rédigé par Cédric VIMEUX, professionnel de l’internet qui gagne sa vie grâce à ses sites web depuis 2008, et auteur du blog Virtuose Marketing.
Cet article a été posté le
9 février 2012 à 14 h 10 min. Vous pouvez suivre n'importe laquelle de ces entrées à travers le RSS 2.0 flux.
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